Rose City Counter-Info / jeudi 12 juin 2025
L’autre nuit, deux caméras de surveillance de marque Flock* ont été détruites dans l’ainsi-dite Eugene, dans l’Oregon.
De manière responsable, nous rejetons la dystopie, digne des tech-bro, à laquelle la municipalité de Eugene a décidé de souscrire. Nous refusons de vivre dans un monde qui ressemble plus à un panoptique qu’à une société libre. Les caméras qui suivent et enregistrent notre moindre mouvement pour l’œil toujours plus grand de l’empire seront abattues, peu importe combien de fois la ville les réparera.
Les caméras de surveillance ne nous protègent pas, elles ne protègent que les riches et leurs biens, qui nous regardent du haut des collines au sud de la ville, comme s’ils étaient meilleurs que nous. Elles ne font rien pour mettre fin aux abus que nous voyons chaque jour, comme lorsque nos ami.es se font voler leurs seuls biens terrestres par le Service des parcs de la ville, sous le regard approbateur des flics. Le caméras de surveillance ne peuvent être utilisées que contre nous. Juste cette semaine, il a été révélé que le réseau de caméras de surveillance de l’entreprise Flock a été utilisé pour retrouver une femme qui avait eu un avortement autogéré, au Texas. La seule réponse est de casser les caméras de surveillance partout et c’est exactement ce que nous ferons.
* Note d’Attaque : les caméras produites par l’entreprise Flock Safety pour des institutions publiques sont souvent équipées d’un système de lecture automatisée des plaques d’immatriculation ou de reconnaissance du bruit des tirs d’armes à feu ; pour l’épisode cité à la fin de ce texte, lire par exemple ici.
